T 12.

« Quand croît le péril, croît aussi ce qui sauve. »

Hölderlin.

Ne pas imaginer que devant une situation où l’on se retrouve seul et en danger, il n’existe aucune possibilité d’échapper. Si le désespoir vient à colmater les rares ouvertures, aussi petites soient-elles que la vie nous donne, il ne faudrait pas croire qu’aucun outil ne sera capable de nous aider à les ouvrir à nouveau. Il y a dans toute tentative d’encerclement la perspective nouvelle de franchir le cercle soit en le contournant soit en forçant le passage. Il n’est pas dit qu’un événement imprévu ne nous désarçonne plus que le temps nécessaire à se remettre en selle. Trouver en soi la volonté pour lutter contre l’emprisonnement. S’étonner de posséder la force et la persévérance pour franchir le périmètre de l’isolement. Savoir tirer d’un ensemble de circonstances négatives, la possibilité de trouver dans la nuit qui soudain s’abat sur soi, l’éclat violent qui libère. De l’obscurité brutale dans laquelle nous nous trouvions, chercher la lumière pour qu’enfin s’effacent les ombres.

« Quand croît le péril, croît aussi ce qui sauve. ».

The last comment needs to be approved.
1 réponse
  1. Spada dit :

    Un pied en union soviétique, puis en Russie, un pied en Occident, j’ai grandi et vécu entre ces deux mondes et de l’empire slave, j’ai retenu cette devise: “pas un pas en arrière”
    Au moindre bobo, dès la plus perite contrariété, ma mère me répétait; “supporte jeune cosaque, tu deviendras Hetman”( le chef )
    Oui, grâce à ces mantra, on peut rompre l’encerclement. Il suffit de croire en soi, en son destin…
    Les situations les plus critiques comportent en elles les instruments du dénouement; encore ne faut-il jamais désespérer de soi

    Répondre

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *