Charles Nègre (Grasse 1820-1880 Paris)
Scène de rue avec un vendeur de saucisses ou de crêpes.
Huile sur toile.
Fondation Custodia, Collection Frits Lugt, Paris
23 mars 2022
Voici une scène de village qui se déroule à Copenhague au mois de mars 2035. Comme vous pouvez le constater il fait chaud, très chaud. Dix heures viennent d’être martelées par la cloche de l’église qui se situe en retrait, dissimulée par une couronne de platanes importés du sud de la France il y a une quinzaine d’années.
A la suite du réchauffement climatique la ville de Copenhague célèbre à l’époque pour ses canaux, son petit port et sa petite sirène s’est transformée et ressemble désormais à la ville de Grasse. Les petits vendeurs de poissons grillés se sont reconvertis en vendeurs de saucisses, certains se sont spécialisés dans la vente de galettes que l’on peut désormais déguster dans la rue en sirotant un verre de rouge qui provient des vignes plus au nord où sont cultivés différents cépages tels que le Syrah, le Carignan et le Grenache noir.
L’ambiance est festive malgré la chaleur étouffante au point que vers midi les oiseaux cessent de chanter, l’ombre se réfugie sous les parasols et la petite sirène qui pourtant ne se promène que toute nue, rêve d’une baignade dans les eaux polaires au milieu des glaciers qui achèvent de fondre.
Les habitants de la capitale du Danemark sont des gens accueillants. Ils ne cessent de s’interpeler dans les rues dans une langue qu’ils sont les seuls à maitriser mais avec un accent tellement chantant qu’on resterait des heures à les écouter sans les comprendre.
Au dernière nouvelle, nous apprenons que la pétanque est devenu un jeu populaire dans le pays. Il ne reste plus qu’à la petite sirène de porter un béret basque pour apprécier encore davantage le réchauffement climatique qu’on nous annonçait avec tellement d’inquiétude.
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