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GINO

Vous ne connaissez pas Gino ?

Non vous ne pouvez pas le connaitre car vous n’êtes jamais venu jusqu’ici. La ville n’est pas facilement accessible, il faut prendre un bus qui n’est jamais à l’heure et une fois arrivé à la station « L’étang d’or», il faut marcher encore.

T 15

« Pourquoi la vie a-t-elle été donnée à un homme qui marche dans une route inconnue et que Dieu a environnée de ténèbres ? ».

Job.

Une nouvelle fois il me faut parler du marcheur.

« La gloire est le résultat de l’adaptation d’un esprit avec la sottise nationale ».

Baudelaire.

Comment juger de la popularité de l’artiste ou de l’intellectuel. Y adhérer totalement au risque

17 juin, Saint-Nom la Bretèche.

Un jour ce sera vide, de Hugo Lindenberg – Christian Bourgois éditeur – Prix du livre Inter.

Parmi mes défauts nombreux, est celui de ne pas me sentir concerné par un prix littéraire. Une goutte de snobisme, une pointe d’envie, une impression d’inutilité

« Les moments que l’esprit parait avoir derrière soi, il les possède encore dans sa profondeur présente. »

Hegel.

Je me souviens de la boîte à musique qu’un forain remonte, dissimulé à l’intérieur un rouleau cranté et des petites lames métalliques souples.

« Quand croît le péril, croît aussi ce qui sauve. »

Hölderlin.

Ne pas imaginer que devant une situation où l’on se retrouve seul et en danger, il n’existe aucune possibilité d’échapper.

« Monsieur le Brigadier… »

« Deux coings, trois poires, quatre pommes.2, 3, 4 en tout neuf fruits inauguraient ainsi ma première récolte. Il faut savoir se contenter de peu mais ce n’est pas rien quand même. Les jeunes arbres ont été plantés l’année dernière avant cette année de sécheresse. Sans embranchement d’eau à proximité du champ, j’ai dû remplir plusieurs seaux que je tirais au puits. Il me fallait alors traverser la petite route de Magouric.

« On meurt de prétendre à l’idée avant d’avoir été aux choses. ».

Charles Ferdinand Ramuz.

Elégante proposition de Charles Ferdinand Ramuz.

T 8

« Manquer d’infini resserre et borne désespérément. »
Soeren Kierkegaard, Traité du désespoir.

« On marche enfant tête perdue dans la cage aux fraicheurs. ».
Ludovic Janvier, La mer à boire.

J’aime particulièrement cette « cage aux fraicheurs.». j’aime aussi me perdre dans cette cage car elle est si vaste pour un enfant, qu’elle ressemble à l’infini.
Car pour un enfant la dimension de l’infini ne se pose pas.

1er mai 2021, Grosrouvre.

« Le trou d’eau ».

J’ai toujours ressenti une fascination particulière devant les trous d’eau punaisés dans le ruisseau qui borde la maison. Sans doute que le drame familial qui a perclus notre famille n’est pas étranger à cette sensation, mais il ne faudrait rien exagérer. Lequel d’entre nous n’a pas eu son regard retenu par ces surfaces sombres, situées à proximité des racines des arbres ou bien chahutées par des courants qui les contournent et les font tourner comme des toupies.