Jan Brueghel, Topolino con rose, olio su rame

Jan Brueghel, Topolino con rose, olio su rame

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Au début, bien avant que l’homme ne vienne sur terre, alors que le monde bruissait d’éclats de voix, de lumières spectrales et qu’à l’extérieur, dans une nuit profonde traversée uniquement des queues panachées des comètes, des ballets incessants d’étoiles,

Au début donc, bien avant que l’homme ne transforme la terre, obsédé par le risque de disparaitre, il imaginait à l’extérieur, un grand chaos de monstres et de démons, d’animaux maléfiques qui l’épiaient le jour alors qu’une fois embarqué dans la nuit, incapable de donner une destination à son sommeil, ces êtres de grande frayeur rugissaient à ses oreilles des histoires d’une intense anxiété.

Mais qui étaient ces monstres invisibles, habitants de l’extérieur, bien avant que l’homme ne prenne conscience de son intrusion sur terre ?

Une chenille mordorée dans son habit de poils urticants,

Une tige serpentine qui porte deux boutons de fleurs,

Puis la chenille s’est transformée en un papillon bavard,

Ivre du parfum des deux roses libérées des boutons qui les enfermaient,

Une souris timide mais néanmoins vigilante,

Si elle ne semble guère sensible aux odeurs florales,

Le bavardage du papillon l’indispose.

Elle en ferait bien son quatre-heures mais elle hésite.

Ne voit elle pas au-dessus d’elle une chenille mordorée allongée de tout son long sur une tige serpentine…

A l’extérieur, il y avait une chenille, une tige avec à son extrémité deux roses, un papillon et une souris.

C’étaient donc eux, les monstres qui faisaient tellement peur aux hommes ?

Peut-être.

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