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T 17

« Le passé et le présent sont deux statues incomplètes : l’une a été retirée toute mutilée du débris des âges ; l’autre n’a pas encore reçu sa perfection de l’avenir. »

Chateaubriand, René.

Nous nous sommes promenés dans les allées du parc. Bordées de statues antiques, marbres

« Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, mais son âme n’en sera pas rempli. »

L’Ecclésiaste.

Nourritures terrestres. Nourritures spirituelles.

Se nourrir, action nécessaire pour vivre. Boire aussi, de l’eau, du vin.

Sur la plage.

L’homme d’une quarantaine d’année se tient debout au milieu de la plage. Il porte une casquette rose, de sa main droite il frappe

GINO

Vous ne connaissez pas Gino ?

Non vous ne pouvez pas le connaitre car vous n’êtes jamais venu jusqu’ici. La ville n’est pas facilement accessible, il faut prendre un bus qui n’est jamais à l’heure et une fois arrivé à la station « L’étang d’or», il faut marcher encore.

T 15

« Pourquoi la vie a-t-elle été donnée à un homme qui marche dans une route inconnue et que Dieu a environnée de ténèbres ? ».

Job.

Une nouvelle fois il me faut parler du marcheur.

« La gloire est le résultat de l’adaptation d’un esprit avec la sottise nationale ».

Baudelaire.

Comment juger de la popularité de l’artiste ou de l’intellectuel. Y adhérer totalement au risque

17 juin, Saint-Nom la Bretèche.

Un jour ce sera vide, de Hugo Lindenberg – Christian Bourgois éditeur – Prix du livre Inter.

Parmi mes défauts nombreux, est celui de ne pas me sentir concerné par un prix littéraire. Une goutte de snobisme, une pointe d’envie, une impression d’inutilité

« Les moments que l’esprit parait avoir derrière soi, il les possède encore dans sa profondeur présente. »

Hegel.

Je me souviens de la boîte à musique qu’un forain remonte, dissimulé à l’intérieur un rouleau cranté et des petites lames métalliques souples.

« Quand croît le péril, croît aussi ce qui sauve. »

Hölderlin.

Ne pas imaginer que devant une situation où l’on se retrouve seul et en danger, il n’existe aucune possibilité d’échapper.

« Monsieur le Brigadier… »

« Deux coings, trois poires, quatre pommes.2, 3, 4 en tout neuf fruits inauguraient ainsi ma première récolte. Il faut savoir se contenter de peu mais ce n’est pas rien quand même. Les jeunes arbres ont été plantés l’année dernière avant cette année de sécheresse. Sans embranchement d’eau à proximité du champ, j’ai dû remplir plusieurs seaux que je tirais au puits. Il me fallait alors traverser la petite route de Magouric.